RETOUR
Première idée : on tient compte du plafond et l’on construit autour ce que l’on imagine du reste du décor que l’on aurait pu trouver à l’époque de sa réalisation. Patine de murs à la détrempe très soutenue, accumulation d’objets, de meubles et de tableaux « de famille » n’hésitant pas à mélanger les époques, les bois et les styles donnant l’impression que plusieurs générations ont laissée leur empreinte.
Deuxième idée : On le détourne, on l’oublie et l’on laisse aller son imagination, on invente une histoire, celle d’un collectionneur éclectique aimant à la fois l’art contemporain, l’art primitif, chiner aux puces, détourner les valeurs et casser les codes. Murs plus sobre mais gardant toujours une architecture afin de « soutenir » le plafond et toujours ce mélange de style ou de provenance, mais plus « décalé ». Une collection d’objets africains posés au dessus de grandes bibliothèques contemporaines en ébène de macassar, un grand cadre mettant en scène une série de portraits trouvés aux puces représentant des célébrités de la littérature, de la politique ou de la science de l’ex URSS, sur lesquels on prend soins d’ajouter l’inévitable faucille/marteau ! En opposition les bustes de Mickey / Batman de Fabien Werchaere des tableaux de Sebastien Moreu ou des lithos de Balthus.